Les voyageurs de Kalamaï...
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 Luther de Féérie (Serveur 1)

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AuteurMessage
Maella

Maella


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MessageSujet: Luther de Féérie (Serveur 1)   Luther de Féérie (Serveur 1) Icon_minitimeJeu 30 Juin - 18:08

Alors voilà, j'ai posté l'histoire de mon bien-aimé Luther de Féérie du Serveur 1 sur le forum des Augurs Boréals. Certes, j'avais envie que vous la lisez aussi et je ne sais nullement si vous le pouvez le faire sur l'autre forum compte tenu des accès.

Donc la voilà. Seulement, âme sensibles s'abstenir par contre. Merci.


Luther de Féérie

Un mage … Un puissant mage qui avait souhaité se détruire.

Né en l’Etimnon au royaume d'Isildara fils de bons célestiaux, mais benjamin derrière six enfants, Luther a toujours voulut plus. Il restait caché, petit et reclus dans cette majestueuse maison sur les hauteurs d’Etimnon. Ses parents l’aimaient, mais étant tous deux dans l’administration de la province, ils ne pouvaient pas rester indéfiniment près de leur progéniture. Les frères et sœurs de Luther le taquinaient souvent. Certes, pour eux, il n’y avait aucun mal : ils adoraient leur petit frère aux ailes blanches si mignonnes et duveteuses. Cependant, Luther le prenait de plus en plus mal. Ainsi, il commença à vivre en solitude lisant beaucoup et apprenant des tas de choses qu’un enfant ne devrait fichtrement pas savoir. Le dieu Kereb devenu la seule personne, entité en qui le jeune célestial avait confiance.

Alors, dès ce plus jeune âge, il se mit à la fabrication de sortilèges étranges et parfois même meurtriers. Vers ses seize ans, Luther fut heureux de constater le résultat de ses recherches. Un sortilège ralliant feu, terre et eau équivalait en une véritable bombe à retardement. Un sourire de satisfaction presque sadique apparut alors à la commissure des lèvres du concerné. Malheureusement, à ce même moment, Joliane ayant un an de plus que son jeune frère frappa à la porte signifiant que le repas du soir était servit.

- Non ! Je n’ai pas le temps ! Fiche le camp !

- Oh ! Mais quelle grossièreté ! Je te fais juste dire que le repas est prêt et que papa et maman te veulent à la table ce soir ! Ne les fait pas attendre comme hier, car ils ont quelque chose à te dire !

Joliane était manifestement en colère par le mauvais caractère de son frère. Soupirant fortement, Luther leva les yeux au ciel et se décida à sortir de sa chambre. Claquant la porte, il jeta un coup d’œil mauvais à sa sœur puis commença à descendre les escaliers quatre à quatre. Toutefois, la jeune célestiale l’interrompit dans son mouvement.

- Tu faisais quoi encore dans ta chambre ? Tu veux détruire le monde c’est ça ?

- Tss ! Tu veux voir ! Alors voilà !

Luther démontra alors son tout nouveau pouvoir. Non, en fait, cela se trouvait un pouvoir unique au monde. Jamais personne en l’Empire de Kalamaï n’utilisa ce sortilège. Peu importe, le jeune célestial voulut ébahir sa sœur en envoyant le sort vers le haut. Certes, sur le coup de sa colère et du manque d’entraînement avec la nouvelle magie, cette dernière se dirigea droit sur Joliane. La jeune célestiale poussa un cri de douleur déchirant pour ensuite s’effondrer sur le sol. Le cœur de Luther battait la chamade. Son corps ne lui répondait plus alors que ses yeux d’un vert profond restaient plantés sur Joliane les ailes repliées, le corps encore parcourut de spasmes pour … s’immobiliser.

Subitement, Luther se fit bousculer par toute la famille qui venait en sa direction, mais plus vers celle de Joliane. Le jeune célestial ne respirait plus ne désirant plus le faire. La seule unique solution était de mourir, de trouver la mort. Il avait tué sa sœur. Les yeux de ses parents et ceux de ses autres frères et sœurs se braquèrent sur lui. La colère, l’interrogation, la tristesse emplissaient leurs traits. Son père hurla quelques mots.

- C’est toi qui as fait ça ?

Luther ne répondit pas tremblant plutôt de ses membres. Son regard toucha le sol et machinalement il le trouva étrangement beau. Des spasmes incontrôlés s’emparèrent de ses membres alors que le jeune laissait échapper des larmes : un torrent même qui ne semblait pas vouloir s’arrêter. Alors que son père ne semblait pas vouloir dire quelque chose à nouveau, sa mère le fit à sa place. Alors, elle sembla mieux comprendre encore ce qui se fut produit.

- Fiches-le camp de cette maison ! Tu as tué ta sœur ! Ne reviens plus jamais ici ! Je ne veux plus te voir une seule minute de plus ! Compris !

Ces mots mêlés de larmes semblèrent alors cogner aussi durement dans la poitrine de Luther que son cœur transformé en tambour de l’armée célestes d’Etimnon. Incapable de regarder sa famille qu’il trahit, Luther fonça tête baissée accrochant maints fois sa famille pour s’enfermer à double tour dans sa chambre. Là, il prit rapidement grimoires, parchemin, plumes, encriers les fourrant dans un sac pour ensuite sauter du bord de sa fenêtre et voler le plus vite que ses ailes le pourraient.

Pendant des semaines, Luther pleura jour et nuit plusieurs fois par jour incapable de se pardonner son geste. Il se fut trouvé une petite cachette dans les égouts du royaume d'Isildara. La milice le recherchait certainement. Malgré que le jeune célestial fût bien décidé à s’enlever la vie, il en fut incapable. Alors, se traitant de monstre il se disait aussi lâche et imbécile. À force de se promener dans les égouts d’Isildara, Luther ressemblait de plus en plus à un pauvre ère et ses vêtements devinrent rapiécés, sales. Par le passé d’un albâtre sans marques, ses cheveux devinrent grisés par la saleté. Les yeux cernés par le manque de sommeil et les larmes, Luther vivait au présent trouvant de quoi manger et boire priant Nucter de venir le chercher au plus vite. Oh ! Mais quand ce cauchemar finirait-il ? Nucter méprisait-il aussi son crime pour l'abandonner aussi à son sort?

Un an passa comme cela. Pour oublier sa douleur, Luther s’en retourna dans les grimoires qu’il avait apportés de cette maison n’étant plus la sienne. Il s’aperçut bien vite que ses connaissances étaient trop grandes pour ces livres maintenant. Ainsi, il eut l’idée de se rendre à la bibliothèque du royaume et découvrir quelques livres pouvant l’intéresser. Cela fit longtemps que le célestial n’était pas sortit au soleil. En plus de s’éblouir par l’astre du jour, il ne cessait d’entendre, de voir ce que l’on appelait aujourd’hui à Etimnon «Les sauveurs de Kalamaï». En fait, ce n’était qu’une simple Armada appelé les Augurs Boréals prônant la paix, la liberté et la justice. Ces simples mots firent grincer des dents à Luther et le rendirent presque malade. Un instant, il songea à aller se présenter aux chefs de cette Armada et raconter son histoire. Ainsi, elles le tueraient sans tarder … Certes, une fois de plus, le célestial manqua de courage et «lâche» sortit une fois de plus d’entre ses lèvres.

Peu importe, la bibliothèque du royaume d’Isildara – celui d’une des deux chefs des Augurs Boréals au passage – fourmillait de bouquins et grimoires en tout genre. Luther fut très intéressé par ceux traitant de la mort. Il en prit un et commença à le feuilleter ce qui se termina à la nuit tombée. La bibliothèque allait fermer, mais le jeune célestial n’avait pas terminé avec le grimoire. Sur un air innocent, il cacha le livre sous sa cape et sortit du lieu sans se faire voir …

Ce fut vite dit. Une femme y travaillant s’en rendit compte et appela la garde qui le prit en chasse. Agile, Luther passa dans les ruelles pour échapper à ses poursuivants. La course poursuite dura une bonne quinzaine de minutes et croyant être libre à nouveau, il prit le temps de reprendre son souffle. Certes, tout était trop calme à son goût. Quelque chose allait se passer, mais quoi.

Subitement, Luther eut certainement la peur de sa vie. Une centaine de Cokatrices volaient en sa direction et ne semblaient réellement pas heureux. Le jeune célestial sut de suite que la garde fit part de ce problème à la Maîtresse d’Isildara. Marmona un juron et sans y penser et par simple réflexe, Luther prit la voie du ciel. Malheureusement, son livre et sa fatigue accumulée lui fit perdre rapidement de la vitesse. Les Cokatrices arrivèrent à sa hauteur lui donnant des coups de becs souhaitant lui faire lâcher son butin. Le célestial cacha le plus possible son visage jusqu’à ce que …

- Hé ! Mais où allez-vous ?

Luther ne put s’empêcher d’élever la voix. Un air surpris sur le visage, il regardait les Cokatrices s’éloigner de lui retournant probablement vers leur propriétaire. Peut-être était-ce le moment du repas rigola Luther soit le premier depuis fort longtemps maintenant. Évidemment, notre jeune célestial sut très vite la raison pour la fuite des Cokatrices. Au sol, il lut sur une pancarte : «Royaume de Féérie». Levant les yeux au ciel, il se traita d’imbécile une fois de plus pour ne pas avoir trouvé cette logique plus tôt. Enfin seul, le jeune célestial ne voulut pas retourner à Isildara chercher ses affaires. Volant, plus efficacement cette fois, de quoi écrire il se cacha dans une petite chaumière abandonnée. Il ne trouva pas le sommeil donc étudia le grimoire toute la nuit découvrant au final quelque chose de fort intéressant. Le sortilège de la mort sur soi. Il cligna des yeux plusieurs fois n’arrivant pas à y croire. Luther crut que ce fut pour cause de manque de sommeil. Non ! Il se trouvait même un texte écrit par la main de l’auteur.

«Ce sortilège très puissant se doit d’être préparé avec force détails. À tous les esprit sages avides de connaissances profondes, la mort est l’ultime.»

Luther lut dans la préparation de fabriquer un philtre qui devait être but juste avant le lancement du sortilège. Ainsi, une heure plus tard, la personne ressuscitait. Toutefois, le jeune célestial ne désirait pas revenir à la vie. Il souhaitait ne plus avoir affaire à sa douleur, ses erreurs du passé. Nucter sera certainement surpris de le voir arriver. Même lui semblait le détester. Alors, trois jours durant, Luther prépara minutieusement le sortilège dans la chaumière abandonnée. Malheureusement, le jour J un combat faisait rage à l’extérieur des murs. Les créatures de l’Intendante de Féérie frappaient durement celles de son adversaire. Malgré le risque de ce combat, Luther refusa de remettre au lendemain son but ultime.

Alors, dans un langage inconnu du humble paysan, Luther se mit à psalmodier des mots, des phrases et tracer quelques symboles dans la terre en l’intérieur de la petite maison abandonnée. Finalement, une lumière aveuglante enveloppa tout son corps. Luther ferma les yeux et respira librement pour la première fois depuis un an. Les bras écartés de son corps, il attendait la liberté pure, le moment où il ne sentirait plus rien.

BOOM !

Une déflagration se produisit et le corps du célestial fut projeté sur le mur. La lumière se fut arrêtée juste ensuite laissant une vive douleur à l’aile droite du concerné alors qu’un vent frais s’empara un peu de son visage. Levant les yeux vers le haut, Luther vit alors le ciel et un Itarn passer au-dessus de lui. Puis, le célestial sombra dans l’inconscience.

Le jeune célestial ne saurait dire combien de temps il fut resté inconscient. Sauf que depuis son réveil tout était totalement différent. Il était dans un lit dont les draps étaient si doux. Ouvrant finalement les yeux, Luther se redressa d’un bond faisant peur à la Fée se trouvant sur ses devants. Sur un ton mi-surpris, mi-effrayé, il dit un peu trop franchement peut-être :

- Qui êtes-vous ? Où suis-je ?

- Je suis Malia l'Intendante de Féérie. Je suis désolée que vous ayez été blessé dans ce combat. Un de mes Itarn vous a ramené.

Luther se calma de suite pour la douceur dont la Fée faisait preuve. Il se rendit même coupable pour la rougeur qui apparut sur ces joues féériques. Certes, son aile droite lui semblait étrange et Malia lui murmura alors, apparemment extrêmement timide, que le membre était totalement noir et sans plumes.

- Comment …

Mais Luther trouva rapidement la réponse à sa question. Le sortilège avait fonctionné, mais pas totalement dut, probablement, à la déflagration. Il s’assit sur le bord du lit refusant de discuter de tout cela avec l’Intendante et se levant souhaitant savoir si elle avait récupéré un grimoire dans la petite maison.

- Désolée. Ce fut une maison abandonnée dont elle n’était pas très solide. Elle est en ruines.

Baissant la tête, Luther soupira hochant lentement la tête comprenant. Il se leva pour sortir, mais on l’empêcha. Apparemment, Malia voulait le garder plus longtemps ou avait-elle ressentit le mal, la douleur qui tourmentait le célestial ? Peut-être les Fées pouvaient ressentir les émotions des autres. Peu importe, car Luther dut rester enfermé dans la grande demeure de l’Intendante. Il pouvait vaquer à ses occupations, mais commençait à trouver la présence de gardes franchement agaçante. Il avait dit son nom à Malia, mais rien d’autre. Luther savait pertinemment qu’elle en savait plus sur lui qu’elle ne voulait lui avouer. Alors, si l’Intendante de Féérie connaissait pour sa douleur, pourquoi ne le tuait-elle pas maintenant ?

Cette réponse et plusieurs autres furent répondues un soir alors que Luther mangeait avec l’Intendante. Malia se décida enfin à parler et annonça savoir ce qu’il avait fait dans le royaume d’Isildara, celui de sa meilleure amie. Elle lui déclara, toutefois, ne rien avoir dit et que cela resterait un secret entre eux deux.

- Toutefois, j’aimerais comprendre pourquoi un célestial jeune tel que vous voulait s’enlever la vie avec un sortilège sortant d’un grimoire ancien.

Luther fronça les sourcils et s’aperçut surprit du livre volé maintenant en bien mauvais état par la déflagration engendrée. Malia reprit la parole sur un ton concerné presque triste.

- Je suis allée à la bibliothèque d’Isildara et ils m’ont dit que ce livre traitait des sortilèges de mort dont celui de la page restée ouverte près de vous. Pourquoi Luther vouloir vous enlevez la vie ?

Des spasmes énormes s’emparèrent alors du corps entier du jeune célestial, ses yeux se mouillèrent de larmes et malgré de grands efforts pour les arrêter étant devant l’Intendante, rien n’y fit. La Fée vola jusqu’à lui et en une bonne confidente enlaça le célestial et souhaita écouter toute son histoire. Ce fut atroce pour Luther, mais il ne pouvait pas s’arrêter de parler. Étrangement, il avait une confiance aveugle en cette Fée qui le ramenait à la vie d’une manière ou d’une autre. De sa petite enfance au meurtre puis, de sa pauvre vie dans les égouts d'Isildara jusqu'à Féérie, Luther parla et un poids tomba lourdement de ses épaules à chacun des mots prononcés allégeant, étrangement, mais avantageusement totalement son cœur.

Les semaines suivantes, les mois suivants, Luther retrouvaient le goût de vivre peu à peu. Il réussit même à voler de nouveau. Oui, il manquait de vitesse, mais étrangement son aile noire et «chauve-souris» fonctionnait. Malia restait à ses côtés le plus possible et lorsqu’elle se trouvait en croisade, Luther s’intéressait aux parchemins et notes de l’Intendante sur l’enchantement. Les Enchanteurs donnaient un équilibre entre magie et sorcellerie quelque chose que Luther commença à trouver sensé et sain. La Fée s’aperçut un soir de l’intérêt du célestial pour l’enchantement et elle décida de lui apprendre quelques bases. Peu à peu, Luther trouvait cet art plus positif que ses découvertes en tant que mage. Il prit même dans son cœur cette phrase de Malia : «Nimbur a créé des êtres doués de pensée. Maintenant, nous devons l’en remercier.» Bientôt, nos deux amis ne purent plus se séparer tombant éperdument amoureux l’un de l’autre. Malia se rendit compte que, sous ses airs colériques et impatients, Luther était très drôle et d’un naturel désarmant. Elle lui proposa de prendre le contrôle du royaume de Féérie et, de cette manière, entrer chez les Augurs Boréals.

- J’ai envoyé une lettre à mon amie signifiant votre arrivée Luther. Vous allez être le vice chef de l’armada et …

- Non ! Je refuse. Ils … Ils me refuseront. Ils ne voudront pas de m …

La Fée mit un doigt sur les lèvres de son amour le faisant taire. Luther la regarda dans les yeux et ceux-ci désignaient une confiance absolue, une innocence et une gentillesse hors-pair.

- J’ai vu vos progrès et vous avez changez. Ils ne vous mettront pas à la porte. De plus … Si nous nous marions, vous allez devoir prendre mon rôle.

Un sourire taquin frôla les lèvres de la douce Fée puis, un rire sortit de sa bouche à l'air stupide qu’émettait Luther à la possibilité d'un mariage. Pour le sortir de sa torpeur, la Fée se mit à le chatouiller partout. Il ria aux éclats. Enfin, la nuit fut plus calme, tous deux dormant blottis dans les bras de l’autre. Le lendemain matin, certes, Luther de Féérie ferait connaissance avec les Augurs Boréals.


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